Au sein du paysage typique de l’Imerina, à deux heures de piste de la capitale dans les Hauts-Plateaux, notre Association Malgache accueille depuis 2003 des enfants orphelins ou très démunis, et oeuvre avec eux à un avenir serein.
Le Village de la joie est également un établissement scolaire agréé (1er et 2nd degré) et un lieu d’insertion et de formation agronomique pour les adultes qui entend développer l’autonomie rurale des familles.
Le respect de notre environnement, la reconnaissance de l’identité et des traditions locales, la prise en compte des enjeux du XXIe siècle : ces préoccupations motivent une démarche de coopération économique et agricole digne, durable, reproductible et facile à transmettre.
Aimer, nourrir, partager, éduquer, former, encourager : c’est le coeur de notre action.
Espérance et pragmatisme
« Va, avec la force que tu as. »
Un jour, un pas de foi. Ce que nous faisons, d’autres peuvent le faire. Partager et transmettre n’est pas une utopie. C’est un mode de vie nécessaire, qui a toujours été. Ce que nous avons nous a été donné, et nous est confié pour peu de temps. Chacun est dispensateur de ce qu’il a reçu pour le propager avec joie autour.
En tant que fondateurs bénévoles, notre salaire est de voir ces enfants grandir et s’épanouir. Qui oserait aujourd’hui qualifier avec condescendance ces enfants (et même jeunes adultes pour les premiers arrivés) de « pauvres petits orphelins » ? Nous ne souhaitons pas être appelé « orphelinat ». Nous sommes avec eux concitoyens de ce Village auquel chacun contribue avec bonheur à ce qu’il sait faire...
Vary amin-dronono tondrahan-tantely…
Quelques bribes du chemin parcouru
- Aux origines…
Touchés par la situation de grande misère de jeunes mères et d’enfants laissés pour compte, un couple de français part à l’aventure la veille de leur retraite… Retour sur le contexte et les origines du Village de la joie. - Contexte
Au sein du paysage typique de l’Imerina, un projet pour et par ses habitants. Un développement tranquille, responsable et qualitatif au service des plus démunis. - Le tragique destin d’Hasimanitra
L’histoire d’Hasimanitra et de sa famille est un exemple parmi tant d’autres de la condition cruelle des familles monoparentales. C’est également un bel exemple de coopération solidaire. - Santé
Aujourd’hui, nous n’avons plus de soignants au Village de la Joie : la mutuelle que nous avons acquise permet aux gens d’être soignés au Centre de Santé de Base II. Mais cela ne fut pas toujours le cas… - Foresterie et reboisement
Plus de 100 000 arbres ont été plantés depuis 2005. Nous nous efforçons de planter plus que nous utilisons. - Le soutien de Village de la joie Réunion
En 2007, Aristote Mitsakis, frère de Charles fondateur du village, se lance dans l’aventure et lance l’association de soutien Village de la Joie Réunion. Qui nous rend bien des services… - Souvenirs de Michel, infirmier
Michel, un infirmier bénévole retraité de Médecins Sans Frontières, a consacré neuf mois au Village de la Joie, en 2006… - Goulam et Rachida
Goulam et Rachida ont donné 3 années de leur retraite au Village de la Joie. - Constructions
Nous avons commencé en réhabilitant d’anciens bâtiments. Petit à petit sont sortis du sol la maisonnée, l’école maternelle, l’école élémentaire, le collège, parfois avec l’aide de partenaires et amis. - Visites de Claude Bourakoff
Merci à nos amis pour ces vidéos tournées en 2010 et 2012, et pour leur aide pour le rajout d’une classe. - Le soutien de l’association AFPM
Cette association nous a soutenu de diverses manières. Elle a financé la construction du collège. L’été 2012, les jeunes de l’AFPM ont réalisé un chantier de douze jours au Village : construction d’une aire de jeux, travaux de nettoyage et de réparations diverses. Retrouvez ICI le blog de leur aventure. L’association a soutenu un service… Lire la suite : Le soutien de l’association AFPM - Électricité
Le réseau d’état a bien ses vicissitudes… Orages violents, pannes de réseau, délestages fréquents altèrent le fonctionnement quotidien des habitants… Nous travaillons aux solutions alternatives au groupe électrogène… - L’apport de l’association italienne RTM
L’association italienne RTM (Reggio Terzo Mondo), après avoir mené une enquête auprès du Ministère de la Population, a sélectionné le Village de la Joie pour nous faire bénéficier d’une aide alimentaire en huile, grains, riz, pour l’année scolaire 2012-2013. Courant 2016, cette ONG a insisté pour nous compter de nouveau parmi leurs bénéficiaires, cette fois… Lire la suite : L’apport de l’association italienne RTM - « L’éducation de masse » : une priorité du ministère de l’éducation
« Ny fianarana no lova indrindra ». L’apprentissage est le plus grand héritage. Pendant 6 mois à raison d’une journée par mois, le département d’Education de Masse de l’Education Nationale a assuré une formation aux parents d’élèves, à la suite de laquelle nous avons pu mettre en place « l’Ecole des Parents ». Les enseignants y étaient également conviés,… Lire la suite : « L’éducation de masse » : une priorité du ministère de l’éducation - L’épopée du café
Les ingrédients de l’aventure du café : un peu d’audace, beaucoup de risque, une passion bien nourrie, le labeur valorisé, des travailleurs attentionnés, la patience émerveillée, l’exigence de l’agroforesterie, le tout saupoudré d’un soupçon de foi… - Eau
L’adduction d’eau fut dès le départ une préoccupation majeure. Aujourd’hui, avec une aide de l’ESF, l’eau arrive au Village ainsi que dans deux hameaux voisins… - Les vacances
Depuis 2010, nous essayions d’offrir régulièrement aux enfants des vacances à la mer, pour leur plus grand bonheur ! - Arrivée importante de nouveaux en 2019 !
En 2019, nous avons dû accueillir d’urgence 30 enfants, dont 14 resteront parmi nous. Cliquez pour en savoir plus… - L’objectif d’autonomie : où en est-on ?
Pour l’heure, la plupart de nos unités de production sont déjà autonomes. Nos cultures de rente ne pourvoient pas encore complètement aux besoins de l’Association (notamment son action sociale et éducative). On y arrive pas à pas, mais nous avons encore besoin de vous… - Le Covid ?
Si la capitale malgache a été durement touchée par l’épidémie, celle-ci a peu affecté le Village de la Joie : quelques malades, mais les enfants ont été protégés et suivis pendant les périodes de fermeture.